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Marie Lallemand

06 décembre 2022

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Rencontre avec Katja Schulze, à la tête de la cave Wine & the City

Rencontre avec Katja Schulze, à la tête de la cave Wine & the City

C’est en quittant son Allemagne natale il y a quinze ans que Katja Schulze se découvre une profonde passion pour le vin. Après plusieurs années en hôtellerie et une reconversion réussie, elle s’y consacre désormais pleinement avec Jules Lamon au sein de la cave Wine & the City, spécialisée dans les vins du monde.

 

Oenovino :  Peux-tu nous présenter ton parcours professionnel ?

Katja Schulze : Je suis originaire d’Hambourg, situé au nord de l’Allemagne. Je ne viens pas du monde du vin. J’ai suivi une formation littéraire, sciences politiques et tourisme. J’ai travaillé plusieurs années en hôtellerie, dans la relation clientèle pour un grand groupe. C’est cela qui m’a emmené en France. Puis j’ai eu l’opportunité de me tourner vers de plus petites structures et d’opérer une reconversion professionnelle dans le vin. Après cette formation, j’ai travaillé chez Soif d’Ailleurs, la première cave indépendante spécialisée dans les vins étrangers à Paris et en France.

Oenovino : Comment as-tu rencontré Jules Lamon ?

K.S : C’était un client de la cave dans laquelle je travaillais. Il venait chez nous acheter les vins pour les cours de WSET. J’y suis restée jusqu’à récemment tout en gardant le contact avec Jules et nous avions cette envie de monter quelque chose ensemble.

Oenovino : Justement, parle-nous de la cave que vous ouvrez ensemble…

K.S : Elle s’appelle Wine & the City et est spécialisée dans les vins du monde, y compris la France. Nous avons choisi un positionnement qui permet d’avoir des références dans tous les types de viticulture : bio, biodynamie, nature, conventionnel. En plus de cette sélection de vins d’ailleurs et dans une fourchette de prix assez large, nous prévoyons d’organiser des événements avec des dégustations thématiques, des masterclass, conférences, des afterwork, des dégustations-rencontres en présence du vigneron. Le vin, c’est avant tout du partage !

Oenovino : Et d’où te vient cette envie de travailler dans le vin ?

K.S : Finalement, elle m’est venue assez tardivement lors de mon arrivée en France. C’est vraiment le fait d’être plongée dans la culture française et de déguster de nombreuses cuvées qui m’a donné envie de m’y intéresser plus. En Allemagne aussi nous buvons du vin, de plus en plus, par ailleurs, mais ici, cela fait bien plus partie du quotidien.

Oenovino : Pourquoi as-tu suivi le WSET ?

K.S : J’ai toujours aimé le vin mais sans trop y prêter attention. Pendant longtemps je ne pensais pas en faire mon métier. Puis j’ai eu l’occasion de me former et d’approfondir mes connaissances en m’inscrivant aux cours du WSET. Je ne souhaitais pas retourner à l’université pendant plusieurs années, le WSET était donc un bon compromis pour obtenir rapidement une formation diplômante, reconnue au-delà de la France, à l’internationale.

Oenovino : Qu’est-ce que cette formation t’a apportée ?

K.S : J’ai eu la chance de pouvoir passer le niveau 2 en français et le 3 en anglais, ce qui m’a permis de maîtriser le vocabulaire et les termes techniques dans deux langues qui ne sont pas les miennes. J’avais peu de connaissances quand je me suis lancée et je voulais vraiment tout apprendre de A à Z, ce qui n’est évidemment pas possible en si peu de temps. Le WSET m’a permis d’acquérir des connaissances globales, d’étudier les différents types et styles de vins selon les différentes méthodes de vinification, sans oublier les bases : savoir parler du vin – employer les bons termes pour retranscrire les sensations, savoir analyser et évaluer le vin dégusté. La découverte des vins étrangers a été une vraie révélation. Ils sont malheureusement souvent mal et/ou sous-représentés alors que c’est un sujet extrêmement passionnant.

Oenovino : Parlons vin, as-tu une pépite favorite ?

K.S : Nous allons avoir de nombreuses références mais cela peut être intéressant de parler de vins de pays que l’on connaît moins. Les pays de l’Est par exemple comme la Moldavie, la Roumanie ou la Slovénie, la Bosnie Herzégovine. Sans parler de l’Arménie et la Géorgie, qui sont tout de même le berceau de la viticulture avec une histoire de plus de 6000 ans. Voilà un aperçu de mes coups de cœur.

Oenovino : Pourrais-tu nous citer un vin qui t’as marqué ? Un autre que tu aimerais déguster ?

K.S : Je pense à une rencontre totalement improvisée avec un jeune vigneron japonais de la province de Yamanashi il y a quelques années. Ses vignes sont plantées proche du Mont Fuji. J’ai goûté un Muscat Bailey A, un croisement du Muscat de Hambourg et du Bailey, une vigne américaine. Je suis tombée amoureuse de ce vin vinifié à la bourguignonne. Il est complexe, fruité avec des notes florales, d’une belle longueur en bouche et d’un style tout à fait inattendu. Et je rêverais de faire une verticale de Vega Sicilia.

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